Birds sing and I can't imagine the color of their voice-Manabu

†Présentation rapide†

Nom : Manabu
Age : 19 ans
Rôle : Hope Child


†Pour plus de détails†

Caractère (+aime/déteste) [5 lignes minimum ] : Manabu n'a rien de calme. Il le parait, mais les apparences ne sont rien de plus que trompeuses. Tout peut le contrarier, tout le mène à la colère, et énormément de chose l'irrite. Il est instable, bancale, tout comme sa vie. Il ne sait jamais vers quelles eaux se situer, alors il vacille. Doux quelques secondes à peine, avant de se renfrogner sans plus attendre. Une haine sourde au fond de son coeur peut jaillir à tout moment... D'où vient-elle ? De paranoïa. Manabu se monte lui-même la tête, car il ne peut voir... Et sans voir, il ne peut constater. Comment croire ce que l'on ne voit pas ? Quand on ne peut voir, il est impossible d'être certain. Manabu n'a donc aucune confiance. Il s'efforce pourtant d'essayer, mais des doutes le submerge toujours. C'est ce qui le rend si changeant. Mais les coeurs fragiles cachent toujours les plus tendres des êtres. Manabu ne demande en vérité qu'à être aimé, et qu'à aimé en retour. Mais à quel prix ? Il est incapable de tenir une relation de confiance. Pour cela... Il faudrait tout d'abord qu'il commence pour avoir confiance en lui-même.
Manabu ne sait pas vraiment ce qu'il aime... c'est un horizon un peu trop compliqué pour lui, et qu'il s'efforce de ne pas chercher. C'est sûrement pour cela aussi, que le bonheur lui échappe.
Que déteste t-il ? Le monde. Ce/Ceux qui l'entoure.

Histoire [ 15 lignes minimum ] : Les mots n'ont pas d'emprise sur une vie sans visage. Il serait inconvenant de mettre des mots sur cette histoire, tout comme il l'est de sourire sans en connaître la lueur exact. Il ne sourit pas, jamais. La teneur d'un sourire, sa signification, il ne la connait pas. Ce n'est pas par choix, mais par contrainte. Il aurait souhaité découvrir au réveil des traits lumineux dessinés de joies ; des sourires pleins de malices ; ou des larmes de bonheur. Mais il n'y avait que le noir trop profond de son âme. Le noir incolore, indolore, aux formes égales, et contours éternels. La lumière n'a aucune couleur, ne laisse aucune trace dans l'esprit de Manabu. Il nage dans l'incertain, toujours, dans le néant et l'affliction. Il patauge dans le rien, et le tout, entre obscurité et noirceur. Quelle différence y a t-il exactement entre le ciel et le sol ? Quelles nuances existe t-il entre des yeux pétillants et ceux débordant de haine ?

Manabu ne saura jamais.

Cet enfant n'avait rien de prodigieux. Il n'en était qu'un de plus parmi tant d'autre. Fruit d'une mère inconsciente, et d'un père indifférent. Des frères et des soeurs, il n'avait que cela, indéfiniment. Des personnes bien vite oubliés, comme tout autre. Des visages sans couleur, ni texture, sans contours, ni expressions. Sous les yeux clos d'un enfant batifole un million d'étoiles. Rien d'autre n'est visible qu'un rêve infini aux couleurs similaires. Aucune nuance ne vient dépeindre ce tableau de la nuit. Et la nuit demeure, inlassable, infini.

Il grandit, sans lire. Sans écrire. Sans savoir où se diriger. Les directions sont flou, disparaissent. Aucune habitude n'est formée, car les paysages changent trop rapidement. Rien n'existe de stable, tout est bancale, toujours. Durant sept ans. Sept ans enfermé entre les murs de son esprit, les rêves devenus cauchemar incertain, monstre dans la nuit. Une nuit permanente au goût de peur, et d'insomnie. Il ne dormit plus. Cela devint trop difficile, trop contraignant, trop affolant. Ses orbes fermées sur le monde ne pouvait voir au delà. Constamment cette limite lui empêchait l'accès au savoir. L'accès au bonheur. L'accès à la vie.

Sept ans plus un. Sur le perron d'un lieu inconnu, des voix connues s'éloignent et le laissent ainsi. Que perd t-il ? Il n'en sait rien. Ce n'était que des voix aux mêmes litanies irritantes. Que des plaintes éternelles, et des cris étouffés. Ce n'était que ses cauchemar éveillés ; ses frères, ses soeurs, et ses parents. Des êtres inconnus, tout comme ce monde.

Manabu attendit quelques minutes à peine avant que quelqu'un ne vienne à sa rencontre. Une voix douce et conviviale, une voix qu'il n'avait jamais entendu avant. Ce n'était pas une voix de cauchemar, mais ce n'était pas non plus un rêve. C'était la réalité. Mais il apprit bien vite que la réalité avait elle aussi, ses senteur de songes maléfiques. Il apprit ce que signifiait le mot famille, et que cette dernière l'avait abandonnée. Il apprit que parler ne devait pas se faire uniquement par nécessité, et qu'il était possible d’érigé des barrières, aussi, pour ne plus attirer les paroles mauvaises, et pleines de pitiés des autres résidents. Il apprit que lire, même sans vue, étant chose possible. Il étudia. Beaucoup. Énormément. Peut-être trop. Il étudia les mots. La façon de les manier.

Et il continua à ignorer le monde, parce que ce même monde l'avait renier dès sa naissance.

†Qui êtes vous ?†

Pseudonyme : Manabu
Age : 20
Expérience : plusieurs années

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